Alors bien entendu, ceux qui me connaissent en ayant reçu des enseignements de ma part au sein de retraites ou de formations via Energetique Tibétaine vont dire « mais que lui arrive t’il alors qu’elle ne jure que par le système tibétain ? ».
Alors voila. J’ai, comme certains le savent, quelques maux sur ma colonne vertébrale (rétrolisthésis, hernie discale, sténose, dégénérescence, etc… sur plusieurs zones), et alors que nous étions en Thaïlande, j’ai reçu quelques massages. Immédiatement, j’ai pu voir qu’il y avait quelque chose à explorer car les résultats étaient très satisfaisants en terme de soulagement de la douleur.
Quelques mois plus tard, nous revenions en Thailande, cette fois pour plusieurs mois afin de nous former aux techniques thaïlandaises. Pour ma part, je m'immerge dans le massage Nuad Bo’Rarn. Un jour, dans une salle de cours, mon regard se pose sur un poster représentant un ensemble de dessins de yogis dans des postures qui me donne l'impression de voir du yoga tibétain.. je n’arrive pas à quitter des yeux et j'ai alors l'esprit obnibulé par cette pratique qui semble si proche de ce que je pratique dans les yogas tibétains.
Mes recherches m'ont ainsi menée à intégré l’univers de cette pratique qu'est le yoga Ruesi Dat Ton, le yoga à l’origine de la pratique du Nuad Bo’Rarn.
Intégrer le Ruesi Dat Ton était aisé du fait de mon habitude du yoga tibétain Kum Nyé lequel travaille sur la libération de la douleur à travers l'engagement musculaire dans la lenteur tout en positionnant l'esprit dans un angle méditatif spécifique. Les torsions sont similaires à celles que l'on effectue dans le yoga tibétain Lu Jong ou dans la pratique du Tsa Lung. On retrouve également nombreuses similarités dans le mode respiratoire ou dans la tenue musculaire à adopter ainsi que dans le placement mental.
Tel que le dit David Wells dans son livre : « Certaines techniques du Reusi Dat Ton sont similaires ou presque identiques à certaines techniques des systèmes de yoga tibétains tels que le « Yantra Yoga » ou le « yoga Kum Nyé », et les positions sont similaires à celles que l’on peut voir sur les fresques du mur Nord du Lukhang, temple situé au pied du Palais du Potala à Lhassa ».
Il précise, « certaines techniques du Reusi Dat Ton sont similaires ou presque identiques à certaines techniques des systèmes de yoga tibétains qui eux-mêmes incluent des aspects du Hatha Yoga indien ainsi que des techniques indigènes tibétaines Bon qui remontent à plusieurs milliers d’années.
Par exemple, certaines techniques d'auto-massage, exercices, poses, verrous neuromusculaires (bandhas en sanskrit), schémas respiratoires, ratios, visualisations et la manière dont les pratiquants masculins et féminins pratiqueraient différemment la même technique sont presque identiques.
Il est possible que le Reusi Dat Ton et certains systèmes de yoga tibétains dérivent d'une source commune, qu'ils ont apportée avec eux lors de leur descente des contreforts de l'Himalaya vers l'Asie du Sud-Est. Il existe également des techniques de Reusi Dat Ton qui sont tout à fait uniques et pourraient être originaires d'Asie du Sud-Est et qui ont ensuite été assimilées dans ce qui est devenu le système Reusi Dat Ton en Thaïlande. »
D'où mon attrait immédiat et sans hésitation pour cette pratique méconnue, voire inconnue car elle ne s'est transmise qu'au sein des monastères et des familles, ne s'ouvrant aux étrangers que récemment.
Voila, vous connaissez désormais toute l’histoire, et je vous invite vivement à découvrir ces techniques magnifiques que sont le massage thailandais Nuad Bo'Rarn et le yoga thailandais Ruesi Dat Ton.
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